Troisième partie - Chapitre 9 - Paragraphe 10/15
C’est le 13 mars 1930 que la voix de DRON se fait entendre pour la dernière fois au Sénat. Encore cette intervention n’est-elle ni longue ni capitale. Il demande la parole pour soutenir un amendement à l’article premier de la loi sur les assurés sociaux de son collègue ALEXANDRE BACHELET. Ce dernier propose d’élever le plafond du salaire annuel de 15.000 à 22.000 francs. La CGT souhaite cette élévation car bon nombre d’ouvriers d’élite de la région parisienne gagnent un peu plus que ce plafond et ne peuvent donc bénéficier de la loi qui limitait l’assurance aux salariés gagnant moins.
C’est durant ce déplacement à Paris qu’il reçut le premier avertissement dont il n’a pas voulu tenir compte. Alors qu’il allait prendre le métro, il fut frappé d’un malaise passager mais néanmoins troublant. Le coeur était usé, il savait quel mal risquait de l’emporter. Mais cette première syncope ne le détourna pas de sont travail. Il se dépensa à nouveau sans compter.
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Mémoire de Maîtrise en histoire contemporaine politique
de l’Université de Lille 3.
Octobre 1988